Le fleuriste, diplômé d’un CAP Fleuriste, maîtrise les bases de la botanique, de la composition florale et de la vente et peut exercer dans différents types d’entreprise. Par son aspect créatif et ses différents domaines d’application (boutique, événementiel, etc), la fleuristerie attire. Avec l’École des Pros, formez-vous au métier de fleuriste, à distance.
Missions d’un fleuriste
À la fois artiste, artisan, technicien et commerçant, le fleuriste a beaucoup à faire. Soumis aux saisons, aux événements (Saint-Valentin, Fêtes des Mères, saison des mariages, Toussaint, Noël, etc.) ou aux demandes particulières des clients, le fleuriste adapte ses achats de matières premières et donc ses compositions.
Plusieurs fois dans la semaine, il doit se fournir en fleurs et végétaux qu’il entrepose dans la chambre froide de sa boutique, selon les besoins de chaque espèce. Son talent créatif s’exprime lors de la composition des bouquets ou encore de l’agencement de la boutique. Face aux clients, ses connaissances en matière d’horticulture et du langage des fleurs lui servent à créer des compositions florales esthétiques et équilibrées, tout en expliquant l’entretien du végétal.
Un artisan fleuriste à son compte doit savoir s’occuper de la gestion, de la logistique et de la comptabilité de sa boutique ou son affaire.
L’art floral : compétences, salaire, débouchés, évolutions
Le fleuriste est compétent dans plusieurs domaines : la botanique, l’horticulture, la gestion des stocks et des achats, la vente et le conseil, la vision artistique.
Après des stages dans une boutique, une jardinerie ou encore une pépinière, le fleuriste peut être embauché dans ce type d’établissement, comme dans l’événementiel, les marchés ou une grande surface. Avec de l’expérience, le fleuriste peut ensuite prétendre à des postes de responsable d’un rayon floral ou d’une boutique, vendeur spécialisé en pépinière ou encore conseiller technique de vente pour l’horticulture. À terme, le fleuriste peut s’installer à son compte en créant ou reprenant un fonds de commerce. À savoir qu’après ce premier niveau de qualification professionnelle, il est possible de poursuivre ses études avec un BP Fleuriste (brevet professionnel) ou un BTM Fleuriste (Brevet Technique des Métiers).
Généralement, le salaire débute autour du SMIC. Puis, le salaire évolue selon l’expérience, le lieu d’exercice de l’activité, le type d’établissement ou encore la créativité du fleuriste : de 2 000 à 4 000€ brut par mois. Le secteur de la fleuristerie se porte bien. Les artisans représentent 75% du marché qui propose 1 000 nouveaux postes chaque année et emploie 20 000 personnes.
(Source chiffres : Le Parisien Étudiant)
Devenir fleuriste avec l’École des Pros
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