Interview Séverine – examen du CAP Cuisine

Découvrez l’interview de Séverine Di Giovanni, qui a préparé son CAP Cuisine avec L’École des Pros et à passée la session 2018 de l’examen. Elle a suivi les conseils du formateur de l’école, le Chef cuisinier Christophe Didelot, pour bien préparer les épreuves. Elle nous donne ses premières impressions…

Bonjour Séverine ! Comment s’est passé votre examen du CAP Cuisine ?

Étant dispensée des épreuves générales, je n’ai eu à passer que deux épreuves théoriques. Le sujet Prévention, Santé et Environnement (PSE) étant d’actualité, je n’ai pas rencontré de difficultés particulières.

Je tiens d’ailleurs à préciser que les cours de CAP Cuisine de L’École des Pros sont très bien construits et les CAP blancs d’une grande utilité.

Concernant l’épreuve écrite Organisation de la production de cuisine, j’étais très contente de tomber sur des bons d’économat à remplir. Je m’attendais à des questions sur le contrat de travail, mais pas du tout ! Ils ont peut-être innové cette année.

Racontez-nous les épreuves pratiques !

Le sujet était « Noisettes de porc à la moutarde, avec fagots de haricots verts » et « Charlotte aux fraises ». J’avoue que, lorsque j’ai découvert le sujet, je me suis dit « Oh la la, je n’ai jamais fait une charlotte et jamais cuit de filet mignon ! ».

Mais en regardant plus en détails, réaliser un biscuit cuillère, confectionner un appareil à bavarois, travailler la gélatine, je l’avais fait avec le programme d’entraînement.

Donc, en mettant chaque chose bout à bout, j ‘ai fini par réaliser mes charlottes (4 individuelles). Et, bouquet final, sur 5 candidats, il n’y a eu que les miennes qui était intactes à la présentation. Les 4 autres se sont littéralement effondrées ! Un vrai carnage dans l’assiette, j’étais vraiment désolée pour eux, mais, au fond de moi, j’étais fière du travail accompli et une petite voix intérieure me disait « Merci L’École des Pros ! ».

Pour le plat, je ne m’en suis pas trop mal sortie, je dirai même qu’au final, je suis plutôt satisfaite de mon épreuve. Les plats étaient prêts en temps et en heure, la fiche d’ordonnancement correctement remplie et suivie à la lettre. Un juré m’a fait la remarque à 10h30 : « Tu vois, tu as recommencé ta meringue française et, malgré tout, tu es dans les temps. ». Ça fait plaisir !

Et oui, j’ai raté la meringue française ! Alors là, je l’admets j’ai fait ma quiche, j’ai oublié le sel ! Je l’ai dit ouvertement au chef qui m’a ramené des ingrédients. Peut-être le fait de devoir me familiariser avec leur matériel, le sel étant à l’opposé de nos postes, et aussi que c’était la première chose à réaliser, donc sûrement un peu de stress.

Concernant le jury, je n’ai absolument rien à dire. Ils étaient super gentils et à l’écoute. Ils nous donnaient des petits tuyaux de temps à autre, leur but n’étant pas de nous décourager.

Et pour l’épreuve orale ?

L’oral s’est très bien passé. Il a duré 20 minutes. Il y a eu un très bon contact et un vrai échange. Cette épreuve s’est déroulée dans une salle proche de la cuisine, et non pas en cuisine.

Je devais donner mon impression sur mes réalisations, au niveau du goût, de la forme, de la présentation, de la cuisson… Et on a beaucoup parlé de mon projet futur.

Quels sont les points négatifs et positifs relevés par le jury ?

En points négatifs, ils auraient aimé un plat un poil plus chaud et une viande un poil plus cuite. Mais, à priori, c’était vraiment d’un point de vue très personnel. Je n’ai eu aucune grosse remarque, ni rien sur l’hygiène ou la tenue de mon poste de travail.

En points positifs, le jury était en accord avec ma fiche d’ordonnancement. Même si celle ci n’est pas notée, il la regarde beaucoup.

J’ai également été la seule à stopper la cuisson de mes haricots verts dans de l’eau glacée, et à présenter une charlotte qui tenait en place.

De même, j’étais la seule à avoir demandé à voir la boîte de fond de veau pour visualiser les proportions, parce que c’est eux qui nous avait préparé un ramequin de fond sur chaque poste. J’ai aussi été félicitée pour ma façon d’avoir ciselé les échalotes.

J’avais un surplus de purée de fraises avec sa macédoine, et ils ont apprécié que je demande au professeur d’en faire une autre utilité et non de la jeter. Sinon, j’ai monté la crème fouettée à la main, car je trouvais la cuve du batteur trop imposante pour ma quantité de crème : le juré m’a pris le fouet des mains, a regardé la consistance, a souri et est reparti. C’était du costaud !

Et au niveau du matériel ou de la présentation ?

Niveau matériel, je conseille vivement aux futurs élèves d’acheter la balance avec la mallette, elle m’a été utile et m’a permis d’être autonome.

J’ai également apporté une éponge-grattoir, et les petites barquettes en aluminium sont une bonne idée – mon centre d’examen en fournissait – car ça évite la plonge. Le poste est si petit que ça oblige de faire la plonge au fur et à mesure pour respecter l’hygiène, certains élèves en ont eu la remarque. Ce qui est normal, parce que les denrées avec la plonge sale, ça ne fait pas bon ménage !

À propos du tour de cou, il n’en a pas été question, ni les élèves ni les chefs ne le portaient. Petit détail : même si l’alliance est tolérée, le jury me l’a gentiment faite retirer.

Et les résultats ?

J’ai pu voir la correction sur le net de l’épreuve PSE, c’est bon, j’ai plus que la moyenne !

En conclusion, ce fut une super expérience à vivre, quoi qu’il advienne. J’en suis ressortie en ayant appris des petites techniques et en me disant que j’aime vraiment ce métier.

Je remercie encore Christophe Didelot, le formateur de l’école, pour tous ses conseils avant l’examen et merci à toute l’équipe de L’École des Pros de nous épauler afin d’accomplir nos projets !

Demander une documentation

Recevez toutes les informations sur la formation qui vous intéresse.

Mon bilan d'orientation

Besoin de conseils pour choisir la bonne formation ? Faisons le point sur votre projet.

Lien copié dans le presse-papier